Le Bioincubateur à l'ESBS : à la rencontre de WOODLIGHT
1. Quel a été votre parcours avant d’arriver ici et quel poste occupez-vous au sein de Woodlight ?
Je suis Ghislain Auclair, Président de la société Woodlight, que j’ai cofondée avec ma femme et associée Rose-Marie Auclair en 2018. Avant cela, j’ai fait un doctorat en Epigénétique à la suite d’un Master en Génétique et Biologie moléculaire.
2. Pourriez-vous présenter l’activité de la start-up ?
Woodlight est une société de recherche & développement, qui développe des plantes bioluminescentes. La bioluminescence, c’est cette lumière extraordinaire que l’on trouve dans la nature, chez certains poissons mais aussi des lucioles ; que nous essayons de transférer dans les plantes pour les rendre capables d’émettre leur propre lumière sans consommer d’électricité. L’objectif pour nous, est de réussir à trouver une solution pour les villes de demain avec une nouvelle forme de lumière, qui ne consommerait pas d’électricité, qui serait dépolluante, et recyclable à 100 %. Sur d’autres marchés, il y a plein d’autres applications de ce concept dans le design et la décoration.
4. Pourriez-vous vous présenter et parler de vos missions au sein de Woodlight ?
Je suis Anna JAKUBIEC, Directrice scientifique chez WOODLIGHT. Mon activité principale consiste à diriger des recherches, et à concevoir les projets expérimentaux que nous allons mettre en place pour atteindre nos objectifs.
6. Quels sont les prochains défis qui vous attendent ?
Notre prochain défi serait de développer un prototype de plantes luminescente, des plantes qui vont donc développer leur propre lumière en l’absence de molécules externes.
3. Qu’est-ce que cela veut dire “entreprise du bioincubateur” ? Quels sont les avantages pour Woodlight d’être présents dans les locaux de l’ESBS ?
Pour nous, c’est en réalité tout un historique. Initialement, nous faisions partie du Biotech-lab, c’est-à-dire, le Fab-lab de biotechnologie de l’ESBS. Grâce à cela, nous avons pu développer une preuve de concept, puis par la suite nous avons rejoint le Bioincubateur dans lequel on peut profiter de nos propres « locaux » (bureau, laboratoire, etc.) Grâce à l’Open-lab mis en place au côté du Bioincubateur, nous avons accès à des équipements, à différentes ressources, qui permettent de développer plus vite sans avoir pour autant à faire de gros investissements pour notre entreprise. Donc, pour nous, le Bioincubateur est vraiment un espace avantageux ! Au-delà de cela, d’autres start-up s’installent ici, ce qui favorise le réseautage !
7. Si vous deviez être amené à recruter des collaborateurs (stagiaires ou alternants) pour vous accompagner dans votre activité, quelles compétences rechercheriez-vous en priorité ?
Nous aimons beaucoup nous entourer des étudiants, notamment de l’École Supérieure de Biotechnologie (ESBS) pour réaliser des tests en biologie moléculaire. Aujourd’hui, nous avons d’ailleurs une étudiante en Master 2 chez nous. Nous recherchons toujours de nouveaux talents pour rejoindre notre équipe, dont notamment des étudiants spécialisés en biologie végétale ou moléculaire pour réaliser des clonages notamment. Toutes ces compétences en biotechnologie sont bien entendu recherchées dans notre laboratoire, mais au-delà de cela, nous recherchons aussi des alternants pour du marketing, de l’étude de marché et la compréhension du marché international – nous visons plutôt ici des écoles de management ou la faculté des sciences économiques. (À vos CV ! ;) )
8. Quels conseils auriez-vous à donner aux étudiants de l’ESBS pour réussir dans le monde des biotechnologies ?
Des idées ! Il faut avoir des idées originales, et ne pas avoir peur de foncer même si l’on n’a pas les compétences pour. Ghislain et Rose-Marie sont le parfait exemple : ils ont eu une idée géniale de développer des plantes bioluminescentes. Ils ne connaissaient pas forcément le végétal mais se sont donnés les moyens pour finalement aller vers cet objectif !
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